A1. Communautés autochtones et européennes
Contenus d’apprentissage
A1.1
formuler des questions qui orienteront son enquête sur les relations entre les communautés autochtones ainsi qu’entre celles-ci et les Européens sur le territoire qui deviendra le Canada.
- Quand les explorateurs et les membres d’une communauté de Premières Nations ou d’Inuit se rencontraient pour la première fois, quel genre de questions pouvaient-ils se poser? Quels sentiments devaient-ils partager : la curiosité, la peur de l’autre, la méfiance? Pourquoi?
- D’après toi, quels paysages les explorateurs ont-ils découverts à leur arrivée sur le continent nord-américain? En quoi ces paysages étaient-ils différents de l’Europe?
- Comment les relations entre les coureurs des bois ou les voyageurs et les Premières Nations et les Métis étaient-elles différentes des relations entre les Premières Nations et les colonisateurs? Quelle était la nature des relations entre les Inuit et les Européens à cette époque?
A1.2
recueillir de l’information se rapportant aux questions posées en consultant des sources primaires et secondaires (p. ex., sources primaires : collection numérisée dans un musée, artefacts divers recouvrés lors de fouilles, lettres ou carnets écrits par une personne de l’époque; sources secondaires : illustrations de l’époque représentant le mode de vie de personnes de diverses cultures, films ou livres documentaires décrivant le mode de vie de communautés de Premières Nations, de Métis et d’Inuit, récits issus de la tradition orale, pièce de théâtre en français qui traite des activités d’un coureur des bois ou de la vie quotidienne dans une seigneurie).
- Quels renseignements peux-tu dégager des artefacts ou des photos d’objets usuels de l’époque? Où pourrais-tu trouver de tels objets?
- Comment une carte d’une région indiquant l’emplacement des postes de traite peut-elle t’aider à analyser les relations entre les communautés des Premières Nations, des Métis et des Inuit et les explorateurs et les colonisateurs?
- Quelle est l’importance de la tradition orale dans la culture autochtone?
A1.3
sélectionner l’information nécessaire pour interpréter ou produire un schéma, un plan ou une carte en lien avec son enquête (p. ex., schéma ou plan d’un poste de traite; carte thématique illustrant les caractéristiques physiques de l’environnement des postes de traite; carte d’établissements inuit, ligne du temps ou carte illustrant l’expansion territoriale de la Nouvelle-France).
- Quels renseignements seraient nécessaires pour construire une carte des territoires de chasse traditionnels des Inuit ou des territoires agricoles des Premières Nations avant et après l’arrivée des Européens?
- Quelles cartes pourraient fournir des renseignements sur les impacts de la traite des fourrures sur les routes migratoires des Premières Nations et des Inuit avant et après l’arrivée des Européens?
A1.4
analyser l’information recueillie pour en faire l’interprétation en utilisant divers outils organisationnels (p. ex., tableau comparatif illustrant des exemples de relations d’entraide et de coopération entre diverses communautés; carte conceptuelle illustrant différents traités entre les peuples de l’époque; tableau de synthèse du travail des différentes congrégations religieuses dans le développement de la Nouvelle-France).
- À partir des renseignements recueillis, regroupe ceux qui présentent d’une part la perspective autochtone et la perspective européenne d’autre part. Est-il important d’en arriver à une perspective équilibrée?
- Quel outil organisationnel pourrait être utilisé pour démontrer comment les Européens ont utilisé les connaissances des Premières Nations, des Métis et des Inuit pour surmonter les défis de leur nouvel environnement?
A1.5
tirer des conclusions sur les relations entre les individus et les communautés des Premières Nations, métis et inuit, entre les Européens et entre les individus des Premières Nations, métis et inuit et les Européens en Amérique du Nord (p. ex., l’établissement des seigneuries sur les rives du fleuve Saint-Laurent a permis le développement de l’agriculture; la traite des fourrures a dominé l’économie de la Nouvelle-France et a été une source de conflits avec les Anglais et certains peuples autochtones).
- Quel a été le plus grand défi de Samuel de Champlain pour maintenir des relations d’entraide avec les communautés des Premières Nations? S’il revenait parmi nous, aurait-il du mal à comprendre les liens que nous avons tissés depuis avec les communautés des Premières Nations, des Métis et des Inuit?
- Pourquoi la traite des fourrures a-t-elle contribué à l’exploration d’une bonne partie du Canada?
- D’après vos recherches, comment les missionnaires voyaient-ils les pratiques culturelles, les cérémonies spirituelles et les croyances des Premières Nations?
- Qu’est-ce que le racisme? Qu’est-ce que la xénophobie?
A1.6
communiquer en français les résultats de son enquête en utilisant le vocabulaire approprié en recourant à divers médias ou modes de présentation (p. ex., vocabulaire : « récits oraux », « ceinture wampum », « traité »; « missionnaire », « colonisateur », « coureur des bois », « explorateur », « seigneur », « Filles du roi »; médias et modes de présentation : montage d’illustrations de l’époque, ligne du temps des événements importants dans le développement de la Nouvelle-France, schéma représentant l’évolution de la traite des fourrures, poème décrivant les défis de l’époque, tableau de synthèse du rôle que Samuel de Champlain a joué dans l’établissement de la Nouvelle-France, dessin ou bande dessinée illustrant le dialogue entre un Européen et un Autochtone).