D2. Promotion du renouveau, de la guérison, de la réconciliation et du dialogue
Contenus d’apprentissage
D2.1
expliquer le rôle de l’art dans la promotion du renouveau culturel et de la guérison au sein des Premières Nations, des Métis et des Inuits, en s’appuyant sur diverses formes d’expression artistiques (p. ex., l’identité collective exprimée au moyen du graphisme; les paroles de chansons faisant référence à la guérison; les murales dans les espaces publics véhiculant la fierté d’appartenir à une communauté; les nouvelles formes d’expression artistiques et celles en évolution telles que le hip-hop, le tatouage du cuir chevelu et l’art corporel offrant aux jeunes des Premières Nations, métis et inuits des moyens d’autoexpression culturelle; les formes d’expression artistiques traditionnelles comme les motifs et les techniques distinctifs du tricot des Cowichans qui sont reconnus mondialement).
- Lors des Jeux olympiques d’hiver de 2010, une vitrine a permis à des designers autochtones comme Kim Picard de présenter leurs créations. Selon toi, les designers autochtones comme D’Arcy J. Moses s’inspirent-ils de leur héritage culturel?
- Comment des projets tels que Thinking Rock Community Arts et Aanmitaagzi favorisent-ils l’engagement communautaire par le biais de la création artistique?
- Quel rôle la danse de la robe à franges joue-t-elle?
- En quoi les récits racontés dans les festivals urbains favorisent-ils le renouveau?
D2.2
décrire l’apport de divers artistes, incluant les artistes autochtones francophones, qui ont contribué à l’exposition des cultures des Premières Nations, des Métis et des Inuits, au sein de la société canadienne (p. ex., Caroline Monnet – cinéaste et artiste visuelle algonquine; Kim Picard – designer autochtone; Rita Letendre – artiste visuelle abénaquise; Pierre Sioui – artiste visuel huron-wendat; Alanis Obomsawin – cinéaste abénaquise; Florent Vollant – musicien innu; Yves Sioui Durand – dramaturge huron-wendat; Samian – rappeur algonquin; Norval Morriseau – peintre anishinaabe; Betty Albert – peintre crie; Shirley Cheechoo – actrice, scénariste, productrice et réalisatrice crie; Aaron Paquette – peintre métis; Kelly Qimirpik – sculpteur inuit; Ohotaq Mikkigaq – dessinateur inuit; Raven Kanatakta et ShoShona Kish, du groupe Digging Roots – chanteurs de folk anishinaabek; Kinnie Starr – auteure-compositrice-interprète d’héritage kanien’kehá:ka [mohawk]; Alex Janvier – peintre déné suliné; Jackson Beardy – artiste visuel d’origine crie; Eddy Cobiness – artiste ojibwé; Carl Ray – artiste cri).
- De quelles valeurs les œuvres d’artistes des Premières Nations, métis et inuits sont-elles empreintes?
- Quelles sont certaines œuvres d’artistes des Premières Nations, métis et inuits visant à remettre en perspective des événements de l’histoire canadienne, fondées sur la guérison, encourageant la mobilisation ou engagées à déconstruire des stéréotypes?
D2.3
expliquer comment l’art appuie la réconciliation et la justice pour les Premières Nations, les Métis et les Inuits au sein de la société canadienne, à partir de diverses formes d’expression artistiques (p. ex., le lien entre les récits inuits pour les enfants et le concept de réconciliation; les installations multimédias qui mettent en évidence les histoires des Premières Nations, des Métis et des Inuits pour sensibiliser le grand public à ce passé méconnu).
- Pourquoi penses-tu que des artistes mettent en évidence les stéréotypes qui existent en ce qui a trait aux Premières Nations, aux Métis et aux Inuits dans leurs œuvres?
- Comment un artiste, une communauté ou une nation peuvent-ils contrer les stéréotypes à travers leurs œuvres artistiques?
- Pourquoi les artistes autochtones parlent-ils du besoin de « se réapproprier » les images d’eux-mêmes?
- Comment l’installation Witness Blanket de Carey Newman met-elle en évidence l’importance de la préservation des histoires et fait la promotion de la réconciliation?
D2.4
relever des réactions suscitées par diverses œuvres et productions artistiques des Premières Nations, des Métis et des Inuits, à l’échelle communautaire, régionale, nationale et mondiale (p. ex., par rapport à l’inclusion ou à l’exclusion de l’art des Premières Nations, des Métis et des Inuits lors d’expositions; la popularité de l’art des Premières Nations, des Métis et des Inuits dans les milieux artistiques et parmi ceux qui achètent des œuvres d’art au Canada et à travers le monde; l’attention accordée à l’art des Premières Nations, des Métis et des Inuits par les critiques d’art de diverses régions), tout en expliquant l’importance des arts dans le rapprochement de points de vue culturels divergents et dans la promotion du dialogue.
- Quels écarts générationnels peut-on observer dans les réactions du public aux œuvres et productions des Premières Nations, des Métis et des Inuits? Comment explique-t-on ces écarts?
- Selon toi, qu’est-ce qui fait que les œuvres de Norval Morriseau sont bien connues à Paris, alors qu’elles sont encore si peu connues au Canada?
- En quoi la connaissance de l’art des Premières Nations, des Métis et des Inuits peut-elle favoriser une compréhension mutuelle entre les Autochtones et les non-Autochtones?
- En quoi la publication de l’œuvre de Kenojuak Ashevak sur la page d’accueil d’un des principaux logiciels de navigation Web fournit-elle l’occasion de se familiariser avec des œuvres d’artistes autochtones?
- Quelle a été l’incidence du choix de l’inuksuk comme emblème des Jeux olympiques d’hiver de 2010? Quelles ont été certaines conséquences de ce choix d’emblème?