B1. Tradition orale
Contenus d’apprentissage
B1.1
identifier différentes formes d’expression culturelles liées aux traditions orales des Premières Nations, des Métis et des Inuits (p. ex., formes orales telles que récits, discours, chansons, histoires, pétitions, enseignements spirituels), tout en expliquant leur importance (p. ex., but et symbolisme) et les coutumes qui leur sont associées (p. ex., répétition et variation des histoires; rituels des transitions entre les saisons et les périodes de la vie; rôles et responsabilités des conteuses et conteurs; métaphores suscitant une réflexion plus approfondie; restrictions concernant l’enregistrement ou la diffusion de certaines histoires sacrées; pratiques visant à assurer la préservation et l’exactitude des histoires; recours à l’humour pour retenir l’attention de l’auditoire).
- Comment une personne d’une Première Nation acquiert-elle le titre d’Aînée ou d’Aîné? et une personne inuite? et une personne métisse? Est-ce un titre officiel?
- Quelle est la signification d’offrir du tabac à une Aînée ou un Aîné qui vient en salle de classe pour offrir des enseignements traditionnels?
B1.2
décrire l’origine, le rôle, les caractéristiques et les comportements de personnages importants de la tradition orale des Premières Nations, des Métis et des Inuits (p. ex., Sila – l’esprit du temps, Ithaqua, debaajimoojig [les conteurs], Glooscap [héros des Micmacs], la Terre mère, le corbeau), tout en expliquant comment ils traduisent et transmettent les perspectives, les croyances et les valeurs d’une certaine culture (p. ex., création du monde, vie animale et végétale, relations entre les humains, relations avec des entités spirituelles, relations à la Terre, à la vie de famille, à la mortalité, à la capacité de transformation, au corps et aux fonctions corporelles, à l’humour, à la langue).
- Quelle est la signification du vent d’après Sila? Quelle est l’importance de cet esprit dans la culture inuite?
- Quelle est l’importance de la métisse Anne Anderson dans la transmission de la langue crie?
B1.3
recourir à des habitudes d’écoute propres à certaines cultures autochtones pendant une narration orale (p. ex., écouter en étant conscient que les récits, tout comme les chansons et les danses, font partie de l’héritage culturel, en sachant que le fait d’avoir entendu un récit ne donne pas le droit de le raconter, en respectant le fait que certains récits sont protégés, qu’ils ne sont jamais écrits et qu’ils sont contés uniquement à un certain auditoire, en appréciant l’honneur d’avoir été choisi pour entendre le récit, en reconnaissant que le passage du savoir est un témoignage de confiance, car on s’attend à ce que le message véhiculé reste authentique, et en n’interrompant pas l’Aînée ou l’Aîné).
- Quel était le rôle de la personne responsable de mémoriser les textes, traditions, récits et autres formes d’expression culturelles dans une communauté?
- Pourquoi les histoires contemporaines de Premières Nations, de Métis ou d’Inuits sont-elles aussi importantes que les traditions orales?
B1.4
expliquer comment diverses influences sociales et politiques (p. ex., colonisation, politiques gouvernementales, reconnaissance des traditions orales dans les tribunaux) ont contribué soit à la disparition, soit au maintien des traditions orales dans les communautés des Premières Nations, des Métis et des Inuits d’aujourd’hui.
- En quoi le fait de ne jamais transposer à l’écrit certaines traditions orales a empêché leur perte et assuré leur maintien?
- Pourquoi penses-tu qu’une instance judiciaire au Canada admettrait une tradition orale lors de la conclusion de certains traités?
- Quelle était l’importance de la Chanson de la Grenouillère du poète métis Pierre Falcon?
- Pourquoi la chanson est-elle importante dans la tradition orale des Métis?