D1. Réappropriation des croyances, des valeurs et des coutumes
Contenus d’apprentissage
D1.1
décrire des rôles attribués à certains individus dans les communautés autochtones, qui sont associés aux croyances, aux valeurs et aux coutumes des Premières Nations, des Métis et des Inuits (p. ex., les Aînées et les Aînés et les sénatrices et les sénateurs métis enseignent des traditions aux membres de leur communauté; les danseurs-guérisseurs contribuent à la santé spirituelle et physique; les maîtres des huttes à sudation guident les participants pendant les cérémonies de purification du corps, de l’âme et de l’esprit), en identifiant différentes stratégies employées pour maintenir leur importance au sein de ces communautés (p. ex., offrir des soins et des conseils traditionnels dans des centres de santé autochtones; enseigner les connaissances et valeurs culturelles par l’entremise de programmes communautaires dirigés par les Autochtones à l’intention des enfants et des jeunes).
- Quel est le rôle du gardien de la pipe provenant d’une Première Nation?
- Dans quelles cultures retrouve-t-on la fonction de l’Aînée ou de l’Aîné? Quel rôle cette personne joue-t-elle au sein de sa communauté?
- Que peuvent faire les centres de santé communautaires pour appuyer les croyances et valeurs autochtones?
- Quel est le rôle du maître de chasse métis? Pourquoi ce rôle est-il encore pertinent aujourd’hui?
D1.2
analyser les avantages et les défis associés à l’intégration des croyances, des valeurs et des coutumes traditionnelles dans la vie contemporaine des Premières Nations, des Métis et des Inuits, au niveau individuel et communautaire (p. ex., avantages : les sociétés traditionnelles qui enseignent différentes pratiques spirituelles, comme la purification, la prière et les offrandes, donnent aux jeunes Autochtones du soutien et des conseils spirituels; l’intégration des pratiques traditionnelles d’appellation, d’accouchement, de funérailles et de rites de passage rapproche les gens de leur identité culturelle et des autres membres de la communauté; défis : certaines personnes n’ont pas accès à des conseillères et conseillers culturels ou à des occasions d’interagir avec des gens aux points de vue similaires; certaines familles ne peuvent pas se permettre d’envoyer leurs enfants aux écoles qui intègrent les pratiques traditionnelles).
- Quels sont les buts et les bienfaits du jeûne? En quoi la coutume permettant aux enfants de jeûner peut-elle constituer un défi à la compréhension interculturelle?
- Quel genre de programmation les organismes tels que la Fédération des centres d’amitié autochtones de l’Ontario offrent-ils sur le plan communautaire? En quoi aident-ils ainsi les personnes et les familles autochtones à retrouver leurs croyances, valeurs et coutumes culturelles?
- Pourquoi est-il important pour un croyant de commencer et de terminer un événement en prononçant des remerciements? Pourquoi cette pratique demeure-t-elle pertinente de nos jours?
- Pourquoi a-t-on la coutume de reconnaître le territoire traditionnel où se déroule une réunion ou un rassemblement? Quel est le symbolisme d’une telle pratique?
- Quel est le rôle de la Direction de la guérison et du bien-être de la Nation Métisse de l’Ontario? De quelle manière leurs activités sont-elles ancrées dans les connaissances traditionnelles?
D1.3
identifier différents programmes et initiatives dont le but est de donner une place aux croyances, valeurs et coutumes des Premières Nations, des Métis et des Inuits dans le système d’éducation au Canada (p. ex., l’Université Laurentienne, l’Université Queens et l’Université Lakehead obligent leurs étudiantes et étudiants à suivre un cours d’études autochtones; le ministère de l’Éducation de l’Ontario s’est engagé à agir aux 94 appels à l’action de la Commission de vérité et réconciliation du Canada; certaines universités canadiennes ont signé une déclaration affirmant un engagement semblable; plusieurs écoles invitent des membres de communautés autochtones, y compris des Aînées et des Aînés, à partager leur savoir traditionnel et à s’engager dans la communauté scolaire; plusieurs conseils scolaires et groupes communautaires offrent des occasions de développement professionnel dans le domaine des relations interculturelles à l’intention du personnel enseignant), en expliquant les effets probables de tels programmes et initiatives sur la société.
- De quelle façon les écoles secondaires de l’Ontario tentent-elles redonner la place aux connaissances et aux visions du monde des Premières Nations, des Métis et des Inuits, érodées par la colonisation? En quoi ces efforts profitent-ils à l’ensemble des étudiantes et étudiants?
- Quels sont les établissements d’enseignement canadiens qui offrent des programmes d’Aînées ou d’Aînés en résidence? Quelle est l’intention de ces programmes?
- De quelles manières les croyances, valeurs et coutumes autochtones sont-elles intégrées dans ta propre éducation? En quoi cela influence-t-il ta vision du monde?