B2. Liens à la Terre
Contenus d’apprentissage
B2.1
analyser les conséquences des transformations physiques des territoires traditionnels et des déplacements hors de ceux-ci sur des peuples autochtones, en évaluant les causes des changements ainsi que les résultats de certains des efforts contemporains déployés pour remédier à la situation (p. ex., sécheresse qui menace la pratique religieuse d’invocation de la pluie au Zimbabwe et en Tanzanie; déforestation qui fait disparaître des plantes sauvages servant de nourriture et de matières premières aux Bakas du Cameroun; chants des pistes en Australie; déplacement des Sans [Bochimans] dans le sud de l’Afrique; déportations successives des Delawares aux États-Unis; déplacements forcés des peuples autochtones associés à l’érection du barrage de Bakun en Malaisie; éviction des communautés autochtones des États-Unis pour créer des parcs nationaux au nom de la conservation de l’environnement).
- De quelles manières les politiques gouvernementales et pratiques d’aménagement du territoire ont-elles influencé les droits et la vie quotidienne des Atis de Boracay, dans les Philippines?
- Quel effet le déplacement des Sans (Bochimans), du sud de l’Afrique, a-t-il eu sur leur mode de vie? De quelles façons a réagi ce peuple?
- Pourquoi Uluru, un célèbre site naturel australien, a-t-il été rendu aux Pitjantjatjaras Anangus?
- De quelle façon l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) collabore-t-elle avec les Autochtones et leurs organisations, et surtout avec les gardiennes et gardiens du savoir traditionnel, afin de lutter contre l’idée que l’eau n’est qu’une simple marchandise? Quelle est l’intention d’une telle initiative?
- Comment les changements climatiques ont-ils influencé les pratiques spirituelles axées sur la terre des peuples autochtones de l’Afrique?
B2.2
expliquer l’importance des points de vue et des pratiques d’intendance des terres et de gestion des ressources des Autochtones dans un contexte mondial, en tenant compte des efforts contemporains visant à reconnaître ces points de vue et à suivre ces pratiques (p. ex., protection des habitats des espèces, systèmes de gestion des forêts, extraction des ressources naturelles, octroi d’une identité individuelle à des plans d’eau, stratégies de lutte contre les changements climatiques).
- Que font les gestionnaires de ressources de par le monde pour tenter d’intégrer les connaissances écologiques traditionnelles autochtones dans les approches de gestion des terres publiques et des ressources? Par quoi sont-ils motivés?
- Par quels moyens les gouvernements peuvent-ils protéger les terres et les cours d’eau qui revêtent une importance spirituelle et culturelle particulière pour les peuples autochtones? Pourquoi est-il important de les protéger? Que peuvent faire les défenseurs de l’environnement pour appuyer de telles initiatives?
- En quoi les principes énoncés dans le rapport de 1994 du comité scientifique de Clayoquot Sound reflètent-ils les visions du monde autochtones? En quoi ces principes sont-ils pertinents pour les normes internationales des pratiques de foresterie durables?