Études des Premières Nations, des Métis et des Inuits (2019)

L’Acte pour encourager la civilisation graduelle des tribus sauvages en cette Province et pour amender les lois relatives aux Sauvages (communément appelé l’Acte pour encourager la civilisation graduelle) avait pour but de faciliter l’assimilation des Premières Nations dans la province du Canada, avant l’établissement de la Confédération. L’acte a été conçu afin de permettre au gouvernement de révoquer les droits et le statut des membres des Premières Nations, à travers le processus d’émancipation.

Effort individuel ou collectif visant à résoudre des problèmes sociétaux à travers des réformes sociales.

Revendication territoriale dans laquelle Frank Calder et la Nation Nisga’a ont poursuivi en justice le gouvernement provincial de la Colombie-Britannique, en soutenant que leurs droits fonciers n’ont jamais été légalement éteints à la suite des traités. Bien que rejetée aussi bien par les tribunaux provinciaux que par la Cour suprême de la Colombie-Britannique, l’affaire a permis la reconnaissance du titre foncier des Autochtones par rapport aux territoires non cédés et sa place dans le droit canadien. L’affaire Calder a permis d’initier la politique du gouvernement fédéral sur les revendications territoriales globales, qui a conduit à l’Entente définitive des Nisga’as en 2000.

Représentants du gouvernement fédéral chargés de la mise en application de la Loi sur les Indiens, y compris des réglementations relatives à la terre, à la santé, à l’éducation, aux pratiques culturelles et aux structures politiques, dans une région précise ou un district donné.

Personne autochtone dont la sagesse concernant la spiritualité, la culture et la vie est reconnue par la collectivité. Les Aînées et les Aînés ne sont pas tous âgés. Les collectivités autochtones et leurs membres demandent habituellement des conseils et de l’aide aux Aînées et Aînés dans divers domaines aussi bien traditionnels que contemporains.

Tunique traditionnelle portée par les femmes inuites qui permet de transporter un enfant tout en le protégeant du froid.

Des familles anciennes dont l’origine peut être retracée, à travers leurs noms, à une communauté métisse historique.

Ensemble de peuples autochtones parlant des langues algonquiennes similaires qui inclut les Algonquins, les Outaouais, les Saulteaux, les Ojibwés, les Oji-Cris, les Mississaugas et les Potéouatamis.

Selon la Loi des Indiens, une bande désigne « un groupe d’Indiens […] à l’usage et au profit communs desquels des terres […] ont été mises de côté ». Chaque bande a son propre conseil de bande, comprenant habituellement un chef et plusieurs conseillères et conseillers. Les membres de la bande partagent d’habitude des valeurs, des traditions et des pratiques enracinées dans leur langue et leur héritage. De nos jours, beaucoup de bandes préfèrent être appelées « Premières Nations ». Voir Premières Nations; Conseil de bande.

De nombreuses cultures des Premières Nations, des Métis et des Inuits utilisent un bâton qui symbolise le droit d’une personne de parler afin de promouvoir une écoute active et respectueuse dans les conseils, les cérémonies et dans les structures de gouvernance et de justice autochtones, comme au sein des cercles de guérison ou de parole.

Personne autochtone dont l’identité de genre, l’identité spirituelle ou l’orientation sexuelle comprend un esprit masculin et un esprit féminin.

Symbole métis utilisé autrefois à des fins utilitaires, comme élément décoratif et aux fins d’affiliation communautaire, la ceinture fléchée est maintenant portée comme un symbole de la fierté, de l’identité et de la nationalité métisses.

Enfilade de coquillages utilisée par certains peuples autochtones du Canada à des fins cérémonielles, diplomatiques et commerciales.

Région au nord de Thunder Bay en Ontario qui contient d’importants gisements de chromite et d’autres minéraux précieux. Il y a une certaine controverse quant à la meilleure façon de développer l’exploitation des gisements, projet qui soulève des questions liées aux droits des Premières Nations, au développement économique et à l’environnement.

Certificat remis à une famille métisse par le gouvernement qui donnait droit à 160 ou à 240 acres de terre ou encore à de l’argent. Le but de cette politique était d’encourager les Métis à quitter leurs territoires traditionnels et à s’établir ailleurs.

Ceinture wampum représentant une série d’alliances entre les Haudenosaunee et les Européens, fondées sur les modèles de gouvernance autochtones. Le symbole de la chaîne renvoie au lien entre les deux parties de l’alliance et à leur promesse de polir la chaîne si elle se ternit, afin de renouer la relation.

Personnes jouant un rôle spirituel traditionnel dans certaines sociétés autochtones. Responsables de cérémonies, ces personnes font également le lien avec le monde des esprits, guérissent des malades et repèrent le gibier. Les chamanes et les chamans inuits sont appelés « angakok ».

Première partie de la Loi constitutionnelle de 1982, la Charte vise à protéger les libertés fondamentales et les droits des citoyennes et citoyens canadiens, dont le droit à un gouvernement démocratique, le droit de s’établir et de gagner sa vie partout au Canada, les droits que détiennent les personnes inculpées d’infractions, le droit à l’égalité, y compris l’égalité des femmes et des hommes. L’article 25 de la Charte stipule que « la Charte ne porte pas atteinte aux droits et libertés existants des peuples autochtones », tel que reconnu à l’article 35 de la Loi constitutionnelle de 1982. Voir Loi constitutionnelle de 1982.

Statut d’une personne qui relève de la protection et de l’autorité d’un État qui lui confère des droits civiques et politiques ainsi que des libertés, et envers qui elle a des obligations et des responsabilités. Cette définition varie selon l’état et l’époque.

Adoptée par l’Assemblée générale des Nations Unies en 2007, la déclaration identifie un cadre universel de normes pour le traitement des peuples autochtones du monde basé sur les droits fondamentaux de la personne et sur les libertés fondamentales, y compris, mais sans s’y limiter, celles liées à la culture, à la langue, à la santé et à l’éducation.

Processus continu de reconnaissance et de déconstruction active des cadres et des pouvoirs coloniaux. Les peuples autochtones peuvent participer à la décolonisation en favorisant de modes de vivre et de savoirs traditionnels. Voir Colonisation.

Délocalisation obligatoire et réinstallation d’une communauté d’une région à une autre, généralement mises en œuvre par le biais de politiques ciblant un groupe particulier.

Personne reconnue par sa communauté autochtone comme ayant des connaissances culturelles et spirituelles portant sur des traditions, des enseignements et des pratiques. Dans les communautés des Premières Nations, la détentrice ou le détenteur de savoir est habituellement une Aînée ou un Aîné. Le savoir détenu est unique à la culture ou à la société en question. Il est transmis de génération en génération et est acquis au cours des expériences vécues. La détentrice ou le détenteur de savoir aide souvent à guider sa communauté ou sa nation. (Les termes « détentrice ou détenteur de savoir » et « gardienne ou gardien du savoir » sont interchangeables dans certaines communautés.) Voir aussi Gardien ou gardienne du savoir.

Notion propagée dans une bulle papale de 1493 qui affirmait que les terres habitées par des non-chrétiens pouvaient être acquises par les Européens. La doctrine de la découverte est devenue la fondation théorique du droit des Européens de revendiquer des territoires, notamment ceux nouvellement découverts en Amérique.

Le droit des Premières Nations, des Métis et des Inuits à la chasse, à la pêche, au piégeage et à la cueillette sur leurs territoires traditionnels.

Droits spécifiés dans un traité. Les droits de chasse et de pêche sur les territoires traditionnels ainsi que l’utilisation et l’occupation des réserves sont des droits autochtones typiques issus de traités. Ce concept peut avoir différentes significations selon le contexte et la perspective de l’utilisatrice ou de l'utilisateur.

Processus par lequel un groupe ethnique devient un peuple distinct.

Des connaissances locales ou communautaires qui reconnaissent l’interconnexion de tous les êtres vivants et qui sont obtenues grâce à l’expérience vécue, aux relations, aux enseignements et aux liens ancestraux des Autochtones avec la terre.

Programme d’apprentissage de langue basé sur l’immersion qui vise à créer des locuteurs fluents afin de revitaliser une langue.

Enseignante ou enseignant, au sens traditionnel du terme, reconnu ou non comme une Aînée ou un Aîné, qui détient le savoir de la communauté et qui peut être sollicité pour transmettre ces enseignements. Les enseignements peuvent concerner la langue, la culture, les arts, la danse et le chant. La gardienne ou le gardien du savoir est souvent aidé par la détentrice ou le détenteur de savoir. (Les termes « gardienne ou gardien du savoir » et « détentrice ou détenteur de savoir » sont interchangeables dans certaines communautés.) Voir aussi Détenteur, détentrice de savoir.

Après la colonisation, le développement d’un nouveau système de gouvernance qui ne prend pas en considération les droits des peuples autochtones sur leurs territoires, en mettant l’accent sur l’exclusion ou l’assimilation.

Aussi appelé le Créateur, cet esprit ou dieu décrit dans divers récits des Premières Nations est fondamentalement relié au monde naturel, humain et spirituel.

Ancien code juridique des Haudenosaunee qui a fonctionné comme une constitution pour la Confédération haudenosaunee. Ce code a tracé la voie de l’harmonie et de l’unité entre les nations.

Ethnonyme qui signifie « le peuple de la maison longue ». Les Haudenosaunee comprennent plusieurs nations iroquoiennes : les Kanien’kehá:ka, les Onneiouts, les Onondagas, les Cayugas, les Sénécas et les Tuscaroras. Ces nations sont réunies dans la Confédération des haudenosaunee sous la Grande Loi de la Paix. Voir Confédération haudenosaunee; Grande loi de la paix haudenosaunee.

Pour les peuples autochtones, l’identité culturelle est basée sur le lien avec l’environnement naturel, le territoire, la famille, le clan, la bande ou la nation et qui est souvent exprimée en utilisant la langue et le nom traditionnels de la communauté.

Forme de l’identité individuelle définie par des comportements et des valeurs enracinés dans une croyance spirituelle.

Groupe de base créé en 2012 pour protester et travailler à changer les réalités actuelles de la vie des Premières Nations, des Métis et des Inuits au Canada.

Ile blanche composée de rochers qui est proche de Rankin Inlet. Dans les récits inuits, l’île a été créée avec de la glace par une dame âgée qui voulait y habiter.

Confrontation de 1849 dans laquelle les communautés des Premières Nations et des Métis proches du lac Supérieur ont affronté dans un combat armé les compagnies qui voulaient poursuivre des exploitations minières dans leurs territoires traditionnels non cédés de la baie Mica. L’affrontement a conduit à la négociation de traités au long des lacs Huron et Supérieur entre le gouverneur général et les Premières Nations, sans la participation des Métis.

Terme couramment utilisé pour désigner les personnes qui s’identifient comme étant des « Indiens » et qui peuvent être membres d’une Première Nation, mais qui n’ont pas le droit d’être inscrites au Registre des Indiens en vertu de la Loi sur les Indiens. Celle-ci et ses modifications définissent qui est et qui n’est pas « Indien » selon la loi canadienne. Voir Loi sur les Indiens.

Aux termes de la Loi sur les Indiens, ce terme désigne toute « personne qui [...] est inscrite à titre d’Indien ou a droit de l’être ». Le terme « Indien » est inclus dans plusieurs expressions, dont « Indien inscrit » ou « Indien non inscrit ». Voir Premières Nations; Loi sur les Indiens.

Peuple autochtone originaire du nord du Canada qui vit principalement au Nunavut, dans les Territoires du Nord-Ouest, dans le nord du Québec et au Labrador. La Loi sur les Indiens ne s’applique pas aux Inuit. Le gouvernement fédéral a signé plusieurs accords relatifs aux revendications territoriales avec les Inuit.

Décision de 2016 de la Cour suprême du Canada qui affirme que le terme « Indiens » de la Loi constitutionnelle de 1867 s’applique également aux « Indiens non inscrits » et aux Métis. De ce fait, il est nécessaire qu’ils soient consultés collectivement dans les cas concernant les droits et les intérêts des Autochtones.

Approche autochtone de la justice qui cherche à prévenir de futurs actes criminels en offrant au délinquant la chance de se réhabiliter et de se réconcilier avec la communauté.

Concept basé sur la croyance dans l’égalité des chances pour chaque individu ou groupe et dans le libre exercice des responsabilités et des droits sociaux, éducationnels, économiques, institutionnels et moraux.

Personnage des récits de création inuits décrit comme un vagabond ou un chaman.

Lampe à huile de phoque utilisée anciennement par les Inuits comme source de lumière et de chaleur pendant les mois d’hiver. Aujourd’hui, le kullik est utilisé lors de cérémonies culturelles.

Libertés garanties par la Charte canadienne des droits et libertés, qui comprennent la liberté de conscience et de religion, la liberté de pensée, de croyance, d’opinion et d’expression, y compris la liberté de la presse et d’autres moyens de communication, la liberté de réunion pacifique et la liberté d’association.

Document politique du gouvernement du Canada connu également sous le nom officiel « La politique indienne du gouvernement du Canada » qui a tenté de mettre fin aux rapports entre les Autochtones et l’état canadien, en abolissant la Loi sur les Indiens. Ce projet politique controversé aurait établi l’égalité juridique pour les Premières Nations, les Métis et les Inuits, en éliminant ainsi la catégorie juridique des « Indiens inscrits ». Ce projet a été abandonné à cause de l’opposition de nombreux membres des Premières Nations qui considéraient cette politique comme une tentative d’éliminer les droits issus de traités et la responsabilité de la Couronne.

Document connu aussi sous le nom « Citizen Plus » qui a été publié par des Chefs indiens de l’Alberta en réponse au Livre blanc de 1969 du gouvernement fédéral. Voir Livre blanc.

Loi qui permet aux grands-enfants éligibles des femmes des Premières Nations ayant perdu leur statut d’« Indiennes » en épousant un « non-Indien » de s’inscrire au Registre des Indiens, conformément à la Loi sur les Indiens.

Partie de la Loi de 1982 sur le Canada qui a réalisé le rapatriement de la Constitution du Canada. L’article 35 de la Loi constitutionnelle de 1982 « reconnaît et confirme » les « droits existants – ancestraux ou issus de traités – des peuples autochtones du Canada », bien que le sens global de cette section continue à évoluer. Cette loi comprend également la Charte canadienne des droits et libertés. Voir Charte canadienne des droits et libertés.

Loi fédérale qui a fait du Manitoba la cinquième province du Canada. La loi a été créée suite à des négociations avec le gouvernement provisoire métis et prévoyait des protections pour les terres des Métis.

Texte législatif fédéral en vigueur encore aujourd’hui qui précise les réglementations concernant les « Indiens inscrits », leurs bandes et le système de réserves. La première version de la Loi sur les Indiens a été adoptée en 1876 et elle a fait, depuis, l’objet de nombreuses modifications, révisions et réadoptions. Parmi les modifications ultérieures, celle de 1920 forcera les enfants des « Indiens inscrits » à aller dans des pensionnats indiens. Les parents qui gardaient les enfants à la maison pouvaient être arrêtés ou être condamnés à une amende. Voir Système des pensionnats indiens.

Société dans laquelle la parenté est basée sur le lignage maternel.

Plantes ou herbes sacrées utilisées à des fins cérémoniales pour favoriser la guérison, la santé ou la connexion spirituelle.

Au Canada, personnes d’ascendance mixte qui possèdent des ancêtres européens ainsi que des ancêtres d’une Première Nation et qui se désignent elles-mêmes au moyen du vocable « Métis », ce qui les distingue des Premières Nations, des Inuit et des non-Autochtones.

Acte par lequel, en réponse à la Commission Ewing, l’Assemblée législative de l’Alberta a attribué des terres pour l’établissement de douze colonies métisses dans la province, dont huit demeurent aujourd’hui. Voir Commission Ewing.

La langue parlée par les Métis à travers leur patrie au Canada ou aux États-Unis.

Structures sociopolitiques utilisées par les communautés autochtones pour gouverner leurs membres et administrer leurs terres et leurs ressources et qui sont fondées sur des valeurs familiales, communautaires et culturelles.

Voir Waynaboozhoo.

Groupe distinct qui a son propre territoire, sa propre culture et son propre gouvernement et est indépendant des autres nations ou pays. Au Canada, les communautés autochtones sont des nations souveraines qui continuent à chercher à avoir des relations de nation à nation avec l’État canadien. Ces relations supposent le respect et la reconnaissance de leur souveraineté, de leur droit de prendre des décisions concernant leurs membres, leurs territoires et leurs ressources. Voir Relations de nation à nation.

Personnage des récits inuits qui vit au fond de la mer et contrôle les mammifères marins.

Obligation légale pour les gouvernements provinciaux et fédéral de consulter les individus et les communautés des Premières Nations, métis et inuits dans les décisions qui concernent leurs droits à titre d’Autochtones ou ceux issus des traités.

Terme juridique qui renvoie à la responsabilité d’un individu ou d’un organisme d’administrer des biens dans l’intérêt du bénéficiaire. Dans le contexte des Premières Nations, des Métis et des Inuits au Canada, ce terme renvoie à la responsabilité du gouvernement fédéral (la Couronne) d’agir dans l’intérêt des peuples autochtones, dans le but de reconnaître leurs droits conclus par des traités ou par d’autres accords ainsi qu’à l’obligation de les consulter dans les décisions qui les concernent.

Morceaux d’écorce de bouleau utilisés par les communautés des Anishinaabek pour consigner des événements, des récits, des schémas de migration et des enseignements culturels. Les parchemins, qui sont transmis d’une génération à l’autre, reflètent l’histoire de ce peuple.

Société dans laquelle le système de parenté est basé sur le lignage du père.

Gravures sur pierre qui transmettent des histoires, des enseignements, des traditions ou des connaissances. Au Canada, les pétroglyphes créés par les Autochtones sont sacrés.

Politique du gouvernement fédéral créée dans le but de négocier et de régler les revendications territoriales des Autochtones. Cette politique est aussi connue comme la politique relative au règlement des revendications territoriales globales des Autochtones, et les accords qui la comprennent sont aussi nommés traités modernes.

Cérémonie de dons organisée au Canada surtout par les Premières Nations de la côte du Nord-Ouest en vue de célébrer d’importants événements et de reconnaître le statut d’un individu ou d’une famille au sein de la communauté.

Rassemblement spirituel et social des Premières Nations qui comprend des chants, des danses, des rituels, des cérémonies ou des compétitions. Au Canada, les pow-wow ont été interdits par le gouvernement fédéral entre la fin du XIXᵉ siècle et les années 1950.

Terme qui désigne les collectivités autochtones autres que les Inuit et les Métis. Le terme Première Nation est aussi utilisé pour identifier un peuple précis (p. ex., la Première Nation des Mississaugas d’Alderville).

Décret signé en 1784 par Frederick Haldimand, gouverneur du Québec, qui attribue des terres aux Haudenosaunee en guise de compensation pour leur soutien aux forces britanniques durant la Révolution américaine.

Tambour à main inuit fait de peau de caribou.

Politique fédérale des années 1960 visant à enlever des enfants des Premières Nations, métis ou inuits de leur foyer et à les replacer dans le système de placement familial ou, dans la majorité des cas, avec des familles d’accueil non autochtones, sans le consentement de leurs parents, tuteurs ou communautés. Les victimes de la rafle des années 1960 sont souvent appelées la génération volée.

Soulèvement des Métis dans la colonie de la rivière Rouge en 1869-1870 causé par la vente proposée de la Terre de Rupert par la Compagnie de la Baie d’Hudson au Canada, sans le consentement des Métis qui vivaient sur ce territoire.

Série de batailles qui ont eu lieu en Saskatchewan entre les Métis, dirigés par Louis Riel, leurs alliés et le gouvernement canadien. La rébellion cherchait à protéger les terres et les droits politiques des Métis pendant une période d’immigration accrue des colons européens dans les provinces de l’Ouest.

Principe fondamental des formes du savoir et des visions du monde autochtones qui donne une place centrale aux relations. C’est aussi une partie intrinsèque des protocoles culturels en ce qui concerne le partage, l’offre et la réception d’informations, l’écoute et la communication avec les autres.

Récits de l’origine qui expliquent la fondation spirituelle de la vie humaine et de la relation entre les êtres humains et l’environnement naturel. Chaque nation ou groupe a ses propres récits de création.

Façon traditionnelle de transmettre les connaissances couramment utilisée par les peuples autochtones du monde. Les récits contiennent d’importantes leçons de vie sur l’environnement, la moralité, les valeurs culturelles et les points de vue, et encouragent la réciprocité et les relations entre l’auditeur et le conteur.

Le fait de rétablir des relations pacifiques. Au Canada, le terme est utilisé pour désigner le processus de rétablissement et de renouvellement des relations entre les Premières Nations, les Métis, les Inuits et le reste de la population canadienne.

Relations fondées sur la reconnaissance, les droits, le respect, la coopération et le partenariat entre les nations.

La capacité qu’a chacun d’entre nous de ressentir, de penser et d’agir de manière à améliorer notre aptitude à jouir de la vie et à relever les défis auxquels nous sommes confrontés. Il s’agit d’un sentiment positif de bien-être émotionnel et spirituel qui respecte l’importance de la culture, de l’équité, de la justice sociale, des interactions et de la dignité personnelle. (Source : Agence de la santé publique du Canada, Promotion de la santé mentale)

Offre de services ou de programmes développés dans le respect et la reconnaissance des déterminants historiques, culturels, socioéconomiques, politiques et épistémologiques des Autochtones.

Personne métisse reconnue et respectée par sa communauté qui connaît la culture, les traditions et les expériences des Métis et qui se dédie à préserver les modes de vie et la gouvernance métis. En Ontario, le système d’autonomie gouvernementale des Métis comprend une sénatrice ou un sénateur métis au sein de chaque conseil communautaire.

Prise de conscience quant aux valeurs, traditions, croyances et visions du monde spécifiques d’une culture.

Principes et valeurs adoptés par les communautés autochtones fondés sur l’honnêteté, l’humilité, le courage, la sagesse, le respect, la vérité et l’amour.

Artefacts et matériaux oraux, imprimés, médiatiques ou informatiques recueillis ou produits au moment où se déroulent les faits étudiés ou peu après.

Artefacts et matériaux oraux, imprimés, médiatiques ou informatiques créés après la période de temps étudiée. Les sources secondaires interprètent souvent des sources primaires et par conséquent peuvent présenter la critique d’enjeux ou d’événements du passé.

Contrôle indépendant ou autorité d’une nation sur un territoire.

Habits portés lors de célébrations sociales ou culturelles par les Premières Nations. La tenue traditionnelle de chaque nation a son propre style et signification.

Terme latin signifiant « la terre de personne » et qui renvoie à un principe utilisé pour justifier le contrôle et l’occupation des terres des Premières Nations par les colonisateurs qui soutenaient qu’il s’agissait de territoires non occupés, en ignorant de la sorte la souveraineté des Premières Nations et en légitimant le déplacement forcé de ces populations.

Vaste étendue de terre contenant des rivières qui se jettent dans la baie d’Hudson et qui s’étend du Québec jusqu’aux montagnes Rocheuses, cédée à la Compagnie de la Baie d’Hudson en 1670 par le roi Charles II.

Terme reflétant une croyance spirituelle bien répandue dans la centralité de la Terre ou de l’environnement et dans la Terre en tant que figure maternelle.

Territoires administrés par les gouvernements provinciaux ou fédéral au nom du monarque.

Terres qui n’ont pas été cédées par les Premières Nations ou acquises par la Couronne. Par conséquent, le titre ancestral des peuples autochtones n’a pas été éteint.

Terres ancestrales des peuples autochtones. Ces zones géographiques peuvent être définies par l’occupation, les liens familiaux, les itinéraires de voyage, les partenaires commerciaux, la gestion des ressources ou des liens forts avec un certain lieu à travers l’identité culturelle et la langue.

Type de berceau décoré utilisé par les Anishinaabek pour transporter un bébé en toute sécurité.

Terme utilisé dans de nombreuses communautés autochtones pour décrire des rêves ou des expériences sensorielles qui donnent un aperçu des événements futurs, soutiennent la prise de décision, ou énoncent des vérités et sont fournis par des personnes spécifiques dans la communauté, telles que les voyantes et les voyants ou les chamanes ou les chamans.

Personnage important des récits de création ojibwés qui peut apparaître comme un trickster ou comme un métamorphe.

Créature surnaturelle des récits des Anishinaabek qui est capable de posséder des gens et qui incarne la cupidité et la gourmandise, notamment le cannibalisme.